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CITES-GUINEE:les acteurs s’entretiennent autour de la mise en place d’une SNLCES

La convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore sauvage menacés d’extinction (CITES) est l’organe international qui réglemente et encadre le commerce des espèces de faune et flore sauvage mais aussi en assure la protection de celles-ci en les relevant à des niveaux ou annexes en fonction du degré de la menace qui pèse sur chacune des espèces.
En Guinée, c’est la Direction Nationale des Forêts et de la Faune(DNFF) du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) qui abrite l’Organe de Gestion CITES. Appelée aussi la Convention de Washington, la CITES continue à travailler en Guinée pour accompagner les efforts du Gouvernement et de l’ensemble des partenaires techniques et financiers, les ONG,… à œuvrer d’arrache-pied
pour la levée de la sanction imposée au pays depuis mars 2013, à l’époque présenté comme une plaque tournante de la criminalité faunique et floristique en Afrique de l’ouest.
Depuis, les efforts sont consentis pour redorer l’image de la Guinée, d’où, indique-t-on, « au moins 130 chimpanzés, 10 lamantins, des bonobos et même des animaux non endémiques à la Guinée, ont été exportés illégalement sous le magistère des autorités guinéennes d’alors », peut-on lire dans les rapports de Wara conservation Project qui pilotait le projet GALF (Guinée Application de la Loi Faunique).
Parmi les 13 recommandations de ladite Convention pour la levée de la sanction, 11 ont été mises en oeuvre.
C’est dans ce cadre de continuation du processus d’exécution des recommandations qu’un atelier entre les acteurs s’est ouvert à Conakry du 10 au 12 juillet 2023 pour voir dans quelle mesure les autres recommandations pourraient faire l’actualité des travaux. Parmi elles, celle relatives à la rédaction de la Stratégie nationale de lutte contre la Criminalité liée aux espèces sauvages(SNLCES) mais aussi la mise en place d’une Équipe nationale spécialisée dans la lutte contre la Criminalité liée aux espèces sauvages (ENSLCES).
Tout au long des échanges entre les partenaires, l’attention sera focalisée sur la bonne prise en compte desdites recommandations pour espérer les jours à venir que la Guinée puisse sortir la tête de l’eau face à cette sanction internationale.


Labé : trois personnes mises aux arrêts pour trafic d’une importante quantité de viande de brousse.

Les agents conservateurs de la nature de Labé en collaboration avec la gendarmerie territoriale ont réussi à mettre aux arrêts le mercredi 12 février 2020, trois présumés trafiquants de trophées d’animaux sauvages partiellement protégés. M. Mamadou Mounir Bah, M. Michel Guilavogui et M. Gbozi Béavogui ont été pris en flagrant délit de détention et circulation de 53 sacs contenus de viande de brousse dans la sous-préfecture de Tountouroun, préfecture de Labé.

En Guinée, la chasse, la capture, la détention, circulation et commercialisation des espèces animales sauvages protégées ainsi que de leurs trophées sont interdites par le code de faune et de la réglementation de la chasse. Par conséquent, toute personne prise en conflit avec cette loi doit être conduite devant un tribunal pour être située sur son sort.

Par contre, avec l’appui du projet GALF (Guinée Application de la Loi Faunique) spécialisé dans la lutte contre la criminalité faunique et toute la chaine de la corruption y afférente, le pays a enregistré des avancées significatives ces dernières années, tant en termes d’arrestations suivie de condamnation des inculpés mais aussi la médiation pour créer un climat dissuasif. Comme on le dit, les mauvaises habitudes ont des dents dures, voilà que le phénomène de la criminalité faunique reprend des plus belles manières en Moyenne Guinée, eu égard aux anciens cas traités dans cette région.

Ainsi, le mercredi 12 février 2020 un camion aurait été localisé en provenance de Salambandé, relevant de la préfecture de Mali-Yimbéring, pour Labé, en Moyenne Guinée. Aussitôt informée, la Section des Eaux et Forêts de Labé a été saisie et au plus vite possible, les agents du Corps des Conservateurs en poste à Tountouroun, une sous-préfecture de Labé, ont été mis à contribution pour intercepter le camion.

Après leur arrestation sur une route secondaire de Tountouroun, les trois présumés auteurs de ce crime environnemental ont été entendu sur procès-verbal le 17 février 2020 grâce au soutien juridique de GALF. 53 sacs bien remplis de viande de brousse issue des animaux sauvages partiellement protégés, ont été saisis au cours de cette opération. On parle de viande de brousse issue de l’abattage des animaux comme les pythons, les céphalophes, les babouins, les singes rouges etc…, tous des animaux sauvages partiellement protégés.

Après leur audition, les trois présumés trafiquants de faune ont été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Labé le 17 février 2020 en attendant leur jugement prochain. Quant aux 53 sacs de viande de brousse, ils ont été mis sous scellé à la Section des Eaux et Forêts de Labé.

Il faut rappeler que le trafic d’espèces est un crime organisé transnational. Il représente le 5ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.


Guinée: un homme condamné à un an d’emprisonnement ferme pour trafic de peau de panthère.

Le 04 février 2020, le tribunal de première instance(TPI) de Dinguiraye, statuant publiquement et contradictoirement en premier ressort, a reconnu coupable M. Boubacar Bah des délits de détention illégale, circulation et commercialisation d’un trophée d’animal sauvage protégé. Pour la répression, il écope d’une condamnation d’un an d’emprisonnement ferme.

Selon nos informations, la panthère est placée en annexe I de la CITES et est protégée par les législations nationales de la quasi-totalité des pays où elle vit. Toutefois, la déforestation et le braconnage sont des menaces sérieuses pour l’avenir de l’espèce.

En Guinée par exemple, le braconnage qui alimente le trafic de la faune est à la base du déclin des panthères, bien que ce trafic soit de nature transnationale. Ainsi, pour lutter contre ce crime de faune, le projet GALF (Guinée Application de la Loi Faunique) en étroite collaboration avec l’Etat, renforce les activités en termes de la lutte contre la criminalité faunique d’une part et de l’autre toute la corruption qui s’y affère.

Ainsi, le 27 janvier 2020, une opération d’arrestation d’un trafiquant a eu lieu dans le centre-ville de la préfecture de Dinguiraye. L’opération a été conduite par les agents de la gendarmerie territoriale, ceux du corps des conservateurs mais aussi quelques activistes du projet GALF. M Boubacar BAH a été pris en flagrant délit de détention illégale, circulation et commercialisation d’une peau entière de panthère. Celle-ci, à en croire nos sources d’information, serait destinée à être commercialisé au prix de 17 millions GNF.

Après son arrestation, il fut conduit dans les locaux de la Section des Eaux et Forêts de Dinguiraye pour être entendu et conformément à la procédure, il a été déféré devant le parquet du TPI de la ville sainte.

Ainsi, dans son délibéré du 4 février 2020, le tribunal statuant publiquement et contradictoirement en premier ressort, condamne le nommé Boubacar Bah à 12 mois de prison ferme et 1 million d’amende. Sur l’action civile, il a été sommé de payer un montant de 12 millions au titre des dommages et intérêts à l’Etat Guinéen.

Il faut rappeler que le trafic d’espèces est un crime organisé transnational. Il représente le 5ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.


Guinée: une autorité éducative, préoccupée par le manque de table-bancs et de l’insuffisance de manuels scolaires dans son école.

La commune rurale (CR) de Kobikoro, située au sud-ouest de Faranah, en Haute Guinée, faisant frontière avec la Sierra Léone, pays voisin à la Guinée, vit au rythme d’un enclavement séculaire depuis l’indépendance. Cette situation rend le plus souvent défectueux les services publics à la base. L’accès à l’éducation, l’eau potable, la santé etc.… sont entre autres les défis qui doivent encore être relevés. Pourtant, elle est celle qui regorge la source du fleuve Niger qui traverse certains pays africain.

Cette semaine, notre rédaction a pu joindre au téléphone le directeur de l’école primaire du centre M. Tamba Edouard Ouendéno pour un entretien exclusif autour du secteur éducatif de la CR. Il est à la fois délégué scolaire de l’enseignement élémentaire (DSEE) de ladite commune.

A l’entame, M. Ouendéno a tout d’abord décrit la physionomie de l’école, « pour l’année scolaire 2019-2020, on a un effectif total de 369 élèves dont 177 filles à tous les niveaux du primaire. Je suis le directeur avec une équipe de 7 enseignants. L’école compte 9 salles de classe dont 7 sont opérationnelles », avait-il laissé entendre.

Poursuivant, il dira que, ‘’ la 6ème année a un effectif de 89 élèves dont 40 filles qui passeront au titre de l’année scolaire 2019-2020, l’examen du certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE)’’, avait-t-il précisé.

Sur la question du cadre de travail, M. Ouendéno Tamba Edouard se dit satisfait de l’infrastructure, mais déplore surtout le manque de sécurisation de l’école, « l’école est bien construite, l’infrastructure est bonne et impeccable. Le problème est lié au manque de sécurisation de l’infrastructure. Il nous faut une cour qui pourrait sécuriser non seulement les élèves contre toute éventualité mais aussi, les enseignants dans leur ensemble », avait-il fait savoir.

Toutefois, il a déploré au cours de cet entretien, le manque criard de table-bancs mais aussi certains documents scolaires indispensables à l’enseignement des apprentissages, « nous déplorons systématiquement le manque de table-bancs, les enfants sont assis 3 à 4 par table-banc et ça, les choses deviennent compliquées pour l’enseignant. Nous avons aussi une insuffisance notoire des manuels scolaires dans les disciplines comme français, calcul, sciences d’observation et autres », s’est-il lamenté.

A l’en croire, la CR de Kobikoro totalise un effectif de 12 à 13 écoles à travers ses districts et secteurs. Le hic, remarque-t-il, « c’est le manque d’enseignants, une des raisons de l’abandon des chemins de l’école mais aussi, les mariages précoces chez les jeunes filles », conclu M. Tamba Edouard Ouendéno.

A rappeler que Kobikoro souffre d’un enclavement très poussé qui date de très longtemps. La route reliant Faranah Kobikoro est impraticable. Elle est caractérisée par la déliquescence de tous les services publics à la base.


Dalaba: un homme condamné pour abattage de crocodile et commercialisation de trophées d’animaux protégés.

Le mercredi 06 novembre dernier, la justice de paix de Dalaba, après en avoir délibéré en matière correctionnelle et en premier ressort, a reconnu coupable M. Mamadou Saliou Barry des délits d’abattage, de capture, de détention illégale, de circulation et de commercialisation des trophées d’espèces animales intégralement et partiellement protégées. Pour la répression et sur l’action publique, la justice condamne le mis en cause à 6 mois d’emprisonnement ferme et une amende de 10 millions GNF et sur l’action civile, reçoit la constitution de l’Etat Guinéen en le condamnant au paiement d’un montant de 20 millions GNF au titre de dommages et intérêts à l’Etat.

Pour rappel, M. Mamadou Saliou Barry, originaire de la sous-préfecture de Mytti a été mis aux arrêts le jeudi 10 octobre 2019 au centre-ville de Dalaba par une équipe mixte composée de la gendarmerie territoriale, des agents du Corps paramilitaire des Conservateurs de la Nature et les activistes de GALF (Guinée Application de la Loi Faunique). Il a été pris en flagrant délit de commercialisation d’une peau de crocodile que lui-même a abattu et celle d’un python.

Le crocodile étant une espèce animale intégralement protégée et le python, une espèce animale partiellement protégée ; la capture, la détention et quelconque circulation voire même la commercialisation de ces animaux ou de leurs trophées sont des attitudes réprimées par le code de faune en vigueur en République de Guinée.

Ainsi, lors de sa comparution devant la justice de paix de Dalaba le 31 octobre 2019, le prévenu M. Mamadou Saliou Barry a dit ne pas être en connaissance de l’interdiction de son acte mais également d’une loi protégeant ces espèces. Par contre, a-t-il estimé, « le crocodile venait souvent gâter mon champ et que je ne suis pas à ma première fois de tuer les crocodiles. Le python quant à lui, faisait peur aux usagers de la route de l’endroit où il était, voilà pourquoi, je l’ai tué », a répondu M. Barry, aux questions du juge.

Après la série questions réponses au prévenu, l’avocat de la partie civile, a dans ses plaidoiries, évoqué largement l’ampleur que prend le phénomène de la criminalité faunique en République de Guinée mais aussi les conséquences néfastes ayant conduit à l’altération de l’image du pays à l’échelle internationale.

C’est pourquoi, en application de la loi 049 portant code de protection de la faune sauvage et réglementation de la chasse, la partie civile par la voix de son avocat, a sollicitée l’application stricte de la loi en pareille circonstance afin que le mis en cause serve de leçon pour dissuader les autres dans la localité. Sur l’action civile, elle a sollicité le paiement de 50 millions GNF pour réparation de tout dommage causé à l’Etat.

Ainsi, dans son délibéré du mercredi 06 novembre dernier, la justice de paix de Dalaba, a reconnu le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Sur l’action publique, condamne Mamadou Saliou Barry à 6 mois d’emprisonnement ferme et 10 millions GNF au titre d’amende. Sur l’action civile, lui condamne au paiement d’un montant de 20 millions GNF au titre de dommages et intérêts à l’Etat Guinéen. La même décision ordonne également la restitution des scellés à la Direction Préfectorale de l’Environnement.

Il faut rappeler que le trafic d’espèces est un crime organisé transnational. Il représente le 5ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.
Fatou Kourouma


Guinée: un présumé trafiquant de perroquets mis aux arrêts et placé sous mandat de dépôt.

Le samedi 26 octobre 2019, un présumé trafiquant de perroquets appelés ‘’ youyou du Sénégal ’’ a été mis aux arrêts à Bonfi, commune de Matam par une équipe mixte composée des agents d’Interpol, ceux du corps des conservateurs de la nature plus l’équipe de GALF (Guinée Application de la Loi Faunique). Après avoir été entendu sur procès-verbal, M. Moussa Soumah a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance(TPI) de Mafanco où il placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry.

C’est à la suite d’une dénonciation faite par le projet GALF auprès du Point Focal de la criminalité faunique au Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, relative au trafic d’espèces animales protégées dans cette autre partie de Conakry, que cette interpellation a été effective.

Selon nos informations le perroquet youyou (Poicephalus senegalus), également appelé Youyou du Sénégal, est une petite espèce de perroquet (20 à 26 cm) africain appartenant au genre Poicephalus, arborant un plumage coloré. Sur son statut de conservation, le perroquet youyou du Sénégal est classé à l’annexe II de la CITES (convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d’extinction), par conséquent il est partiellement protégé en République de Guinée par le code de faune et réglementation de la chasse.

En attendant son jugement prochain, M. Moussa Soumah est en ce moment, logé à la maison centrale de Conakry. Les 16 perroquets sont confiés aux autorités compétentes qui planifieront éventuellement leur relaxe.

Il faut rappeler que le trafic d’espèces est un crime organisé transnational. Il représente le 5ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.
Affaire à suivre…


Kobikoro: le Chef de Centre de Santé, au cœur d’un scandale de détournement des produits nutritifs distribués par l’UNICEF !

Docteur Marcel Doumbouya, puisqu’il s’agit de lui, est le Chef du Centre de Santé de la sous-préfecture de Kobikoro, préfecture de Faranah, qui serait au centre d’un scandale de détournement d’une trentaine de petits sacs contenants de semoule de maïs distribués par l’UNICEF et destinés aux per-sonnes démunies. C’est le vendredi 16 août 2019 à 18 heures précises que les populations de la localité ont intercepté le mis en cause en train de charger une voiture contenant ces dons pour une destination inconnue, a appris le correspondant régional de Cieldeguinee.net.

Selon nos informations, ces produits nutritionnels sont offerts par le PAM (pro-gramme mondial alimentaire) dont la distribution est assurée par le HCR (Haut-commissariat pour les réfugiés) et l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’en-fance). Les mêmes sources indiquent que ces dons sont composés générale-ment des boites de lait, les sacs de semoule de maïs etc…, destinés aux per-sonnes déshéritées et sinistrées, des démunies, des porteurs de Sida et les nour-rissons.

Joint au téléphone par notre rédaction, M. Komba Mansaré, Maire de la CR (communauté rurale) de Kobikoro, revient sur les circonstances de son arresta-tion: « depuis le vendredi 16 août 2019 à partir de 18 heures précises, les popu-lations ont mis aux arrêts Docteur Marcel Doumbouya, accompagné par un de ses collaborateurs. Ils étaient en train d’embarquer au moins cinq sacs bien remplis à bord d’une voiture pour une destination inconnue. Au début, les gens ont pensé que c’étaient des produits pharmaceutiques destinés au centre de santé. Ce qui a provoqué la colère de celle-ci qui est venue les en-tourer et empêcher l’embarcation ».

Ainsi, poursuit-t-il, ‘’ quand je suis revenu d’une mission, j’ai contacté les auto-rités administratives et de la Sécurité, accompagnés de certains de mes col-laborateurs pour venir constater les faits. Effectivement, il s’agissait d’une trentaine de petits sacs remplis de semoule de maïs, enfouis dans de gros sacs de 100 kilos en lieu et place des produits pharmaceutiques, pour une destination dont on ignore ’’, a-t-il rapporté.

A l’en croire, le Centre de Santé de Kobikoro serait dans une situation de déli-quescence par manque de produits et autres qui font que son système de fonctionnement ne satisfait pas la population.

« Le centre de santé manque de médicaments, de matériels, bref dépourvu de tout en termes de performance de ses prestations. On est souvent obligé d’aller vers Faranah centre et autres structures sanitaires de proximité pour des cas d’urgence. D’ailleurs, docteur Doumbouya est longtemps soupçonné, mais cette fois-ci, le soupçon est devenu réalité », s’est lamenté cet élu de la localité.

Dans nos démarches d’équilibrer l’information, notre rédaction a, pour une première fois, eu au téléphone Docteur Doumbouya qui a promis de nous revenir au plus vite possible afin de donner sa version des faits. Depuis, hélas, toutes nos tentations pour l’avoir sont restées vaines. Dans l’espoir qu’en l’envoyant un message, on aurait dû avoir la chance d’être rappelé par le concerné, nous sommes restés toujours sur notre faim.

A rappeler que le Président de la République le Pr. Alpha Condé avait, au cours d’une rencontre avec les associations des professionnels de la santé en juillet dernier au palais du peuple, fustigé le comportement indélicat de cer-tains médecins, infirmiers et agents techniques de santé. « Ils nous font souffrir. Ils ne sont pas à l’hôpital, ils prennent le médicament de l’hôpital pour aller soigner les gens chez eux. On se donne la peine de mettre des médicaments dans nos hôpitaux…des médecins prennent ça. Parfois c’est leur maison qui sert d’hôpital», avait-il lancé en substance.

Aux dernières informations, les autorités ont confisqué les produits saisis et les débats se poursuivent.
Comme le disent les anglais, wait and see…

Affaire à suivre…..

source: www.cieldeguinee.net


TPI de Dixinn : Un citoyen de Dubréka condamné à 6 mois assortis de sursis pour trafic de pélican !

Photo credit_Wara_Galf
Le tribunal de première instance(TPI) de Dixinn statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort après en avoir délibéré, retient ce jeudi 20 juin 2019 M. Alama Sylla dans les liens de culpabilité pour les délits de capture, détention, circulation et commercialisation d’une espèces animale intégralement protégée. Sur ce, M. SYLLA a été condamné à 6 mois assortis de sursis, une amende de 90.000 GNF.

Sur l’action civile, le tribunal a reçu la constitution de l’Etat Guinéen le condamnant au paiement d’un montant de vingt-cinq million de francs guinéens (25.000.000 GNF) à titre de dommages et intérêts.

Malgré les campagnes de sensibilisations, des ateliers de renforcements des capacités de tous les acteurs chargés d’appliquer la loi en termes de lutte contre toutes les formes de criminalités environnementales, quelques citoyens continuent de la plus belle manière à enfreindre les dispositions du code de faune et règlementation de la chasse.

Pour rappel, M. Alama Sylla citoyen et pêcheur de profession habitant de la préfecture de Dubréka a été mis aux arrêts le jeudi 06 juin 2019 au quartier Sonfonia en banlieue de Conakry. Il a été pris en flagrant délit de capture, détention, circulation et commercialisation d’un pélican, espèce animale intégralement protégée.

Présenté hier devant le tribunal de Dixinn, le mis en cause a reconnu sans ambages les mis à sa charge prétextant ne pas avoir connaissance de l’existence d’une loi en la matière.

Le procureur représentant le Ministère Public est revenu largement sur les circonstances de son arrestation ainsi que la procédure ayant suivie, le caractère de flagrant délit et les dispositions juridiques à suivre à la lettre en l’espèce. Pour lui, il n’est pas question de parler de l’ignorance de la loi car de l’adoption d’une loi à sa promulgation, le principe qui dit que ‘’ nul n’est sensé ignoré la loi’’ entre en jeu.

Dans ses réquisitions, le ministère public demande au juge de retenir l’inculpé dans les liens de la culpabilité pour les délits de capture, détention, circulation et commercialisation d’un pélican, une espèce animale intégralement protégée. Sur ce, demande au juge de le condamner à 2 ans d’emprisonnement assortis de sursis.

Quant à l’avocat du Ministère de l’Environnement, constitué partie civiles, le débat ne va pas être long d’autant plus que le prévenu a reconnu sans ambages les faits mis à sa charge.

En termes de dommages causés à l’Etat notamment la suspension de la Guinée par la CITES (convention internationale sur le commerce des espèces de faune et flore sauvage menacées d’extinction) ayant pour conséquence la baisse des activités économiques et touristiques, la partie civile sollicite le paiement du montant de 245 millions de francs guinéens. Ceci, en termes de réparation de tous les dommages notamment les frais des agents, les honoraires des avocats, la logistique et autres.

Ainsi, dans son délibéré du jeudi 20 juin 2019, le juge a retenu le mis en cause dans les liens de la culpabilité pour des faits mis à sa charge et sur l’action pénale, condamne M. SYLLA à 6 mois d’emprisonnement assortis des sursis, une amende 90.000 GNF.
Sur l’action civile, le tribunal reçoit l’Etat Guinéen en sa constitution de partie civile et condamne Sylla au paiement de 25 millions de francs guinéens à titre de dommages et intérêts.

Selon nos informations, cette décision est incompréhensible car il semblerait que le juge aurait statué en vertu de l’ancien code de faune déjà caduque qui n’avait pas prévu des sanctions maximales. Or, indiquent les mêmes sources, le nouveau code de faune est pourtant adopté et promulgué, chose qui devrait être prise en compte.

Pour mémoire, la Guinée est présentée comme une plaque tournante du trafic international des espèces sauvages et est toujours sous sanction par la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces de faune et de flore sauvage menacée d’extinction (CITES).
Il faut rappeler que le trafic d’espèces animales sauvages est un crime organisé transnational. Il représente le 4ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.


Dubréka : Un présumé trafiquant de pélican mis aux arrêts à Conakry !

Photo credit_Wara_Galf
Le jeudi 06 juin 2019, un habitant de la préfecture de Dubréka a été mis aux arrêts à Sonfonia, un quartier de la banlieue de Conakry lors d’une opération des agents du Corps des Conservateurs de la Nature et du projet GALF (Guinée Application de la Loi Faunique). M. Alama Sylla, présumé auteur de ce crime environnemental a été pris en flagrant délit de capture, détention, circulation et commercialisation d’un pélican, espèce animale intégralement protégée par le code de protection de la faune sauvage et règlementation de la chasse.

C’est suite à un échange d’informations entre les différents acteurs environnementaux que cette opération a été une réussite. Ainsi une équipe du corps des conservateurs de la nature et les activistes de GALF se sont transportées sur les lieux.
C’est dans ces circonstances que le nommé Alama Sylla, citoyen domicilié à Dubréka a été identifié et mis aux arrêts le jeudi 06 juin 2019, pris en flagrant délit de capture, détention, circulation et commercialisation d’un pélican, espèce animale intégralement protégée. Il a été conduit dans les locaux de la Direction Nationale des Eaux et Forêts pour être entendu sur procès-verbal.

Après cette première étape de la procédure, le mis en cause a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance(TPI) de Dixinn qui finira par le placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry en attendant son procès. Quant au pélican, il a été confié au projet GALF pour sa réhabilitation avant d’être relâché dans la nature.

Pour mémoire, la Guinée est présentée comme une plaque tournante du trafic international des espèces sauvages et est toujours sous sanction par la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces de faune et de flore sauvage menacée d’extinction (CITES).
Il faut rappeler que le trafic d’espèces animales sauvages est un crime organisé transnational. Il représente le 4ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.
Fatou Kourouma


Kissidougou : Deux présumés trafiquants de trophées d’animaux arrêtés et placés sous mandat de dépôt !

Crédit_photo_GALF
Deux présumés trafiquants de produits fauniques issus du trafic illicite sont tombés le lundi 07 mai 2019 dans les filets d’une équipe mixte composée des agents conservateurs de la nature, de la gendarmerie, de la police et des activistes du projet GALF (Guinée Application de la Loi Faunique). M. Thierno Oumar Touré et son co-auteur Abdoulaye Touré tenteraient de commercialiser illégalement 60 peaux d’animaux sauvages protégés au grand dam des dispositions légales du pays en termes de lutte contre la criminalité environnementale dans toutes ses formes.

Après avoir été entendu sur procès-verbal dans les locaux de la gendarmerie territoriale de la ville, les mis en cause ont été déféré devant le parquet du tribunal de première instance(TPI) de Kissidougou pour être placé par la suite sous mandat de dépôt.

Selon nos informations, les deux présumés trafiquants auraient longtemps alimenté les marchés de la sous-région ouest-africaine en produits fauniques issus de la contrebande et en toute violation des lois nationales et internationales.

Contrairement aux années précédentes où la moisson aurait toujours été bonne et sans être inquiété, la journée du lundi 07 mai 2019 sera très noire pour les deux présumés trafiquants en pleine transaction. Puisqu’ils seront appréhendés en flagrant délit de détention, circulation et commercialisation de 60 peaux composées de celles de python, serval, civette, crocodile, céphalophe et de guib harnaché. Selon des spécialistes en la matière, ces différentes peaux seraient issues des espèces animales intégralement protégées et partiellement protégées par le code de faune et règlementation de la chasse en Guinée mais aussi de la Convention de Washington.

Les deux frères Touré risquent gros, car à en croire aux dispositions prévues par le code de faune, de tels agissement sont prévus et punis par la loi. Déjà, l’article 168 du même code précise : « Quiconque détient, fait circuler ou commercialise des dépouilles ou trophées d’animaux sauvages sans certificat d’origine, est puni d’un emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 10.000.000 à 50.000.000 GNF ».

Les deux présumés trafiquants sont en attendant entrain de méditer sur leur sort à la prison civile de Kissidougou en attente de jugement. Quant aux peaux, elles ont été mises sous scellé par le parquet et confiées à la Section des Eaux et Forêts de la préfecture.

Pour mémoire, la Guinée est présentée comme une plaque tournante du trafic international des espèces sauvages et est toujours sous sanction par la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces de faune et de flore sauvage menacée d’extinction (CITES).

Il faut rappeler que le trafic d’espèces est un crime organisé transnational. Il représente le 4ème commerce illégal le plus important au monde amassant plus de 20 milliards de dollars chaque année.