Boké : Un conducteur du taxi fait la honte à la corporation des transporteurs routiers guinéens !

22/12/2016

Boké : Un conducteur du taxi fait la honte à la corporation des transporteurs routiers guinéens !

                                                                           La ligne Boké Conakry a enregistrée en ces derniers temps  un nombre importants d’accidents   causant des pertes en vie humaine et d’importants dégâts matériels incalculables. La plus part de ces accidents sont liés à la mauvaise conduite  de certains chauffeurs, le non-respect du code de route et l’excès de vitesse.  Le conducteur du taxi  immatriculé RC 2606 N serait un d’eux.  Car sa conduite  irresponsable du mercredi 21 décembre 2016  n’honore pas du tout la noble corporation des transporteurs routiers de cette ligne.

Les faits :

Il est 10h quand je me suis fait transporter par un conducteur de taxi moto, de l’hôtel à la gare routière  de Boké, ligne Boké-Conakry. Ils m’ont tout de suite orienté vers la personne chargée de donner les tickets en échange avec la bagatelle de 60.000 GNF comme frais de transport sur cette ligne.  Après cette opération, me voici à bord du taxi en attendant le reste des passagers. Quelques instants, une forte discussion s’est engagée entre deux chauffeurs au sujet de deux passagers qui,  en lieu et place de les offrir un espace adéquat favorable au voyage, tel ne fut pas le cas.  Les deux passagers étaient obligés de descendre du véhicule pour emprunter un autre qui devait par ordre suivre après départ de celui dans lequel nous étions. Après maintes discussions entre chauffeurs et passagers à la gare routière, le diable a fini par quitter les nerfs de ce monde ambulant où il est difficile de distinguer qui est le vrai chauffeur et qui ne l’est pas.  Tous, à la recherche de billets de banque par tous les moyens. Par inadvertance, un voleur qui se fait passer pour un apprenti chauffeur ou un quelconque travailleur de la dite gare, pouvait soustraire le colis d’un passager.

Quelques minutes après que le  vacarme s’est enfui et nous voici assis à bord du taxi  que nous  ne savions pas d’où était caché le chauffeur. Un monsieur au teint brin, menton pointu, cheveux noirs coiffés et aux yeux écarquillés tel un saoulé, habillé d’une chemise Lagos et d’un pantalon kaki avec des chaussures repose pied. Comme s’il n’avait jamais été informé à l’école de la conduite qu’un bon chauffeur devrait toujours porter des paires de chaussures fermées pour pratiquer de longs trajets.

Après une vingtaine de kilomètres de course, une simple curiosité m’a poussé à demander gentiment le chauffeur si son taximètre (tableau de bord du volant qui permet de calculer le kilométrage) ne marchait pas, vu l’allure qu’il avait empruntée sans calculer les virages et les gros porteurs qui pratiquent cette route à chaque cinq minutes qui passent. Puisqu’en dehors des resserves minières qui s’y exploitent et la fluidité des affaires, la ville de Boké est le poumon de l’économie guinéenne. Une bonne raison pour que cette route soit s’il faut le dire, la plus pratiquée parmi tant d’autres. Ce,  malgré le flot d’accidents enregistrés  sur cette route ces derniers temps. Selon les constats, l’indiscipline des chauffeurs et l’excès de vitesse sont les conséquences de ces accidents.

Revenant à notre bonhomme de chauffeur, la petite question de constat qui, pour moi, serait nécessaire à sa mise en cause pour d’éventuelle situation a tourné au chaos. Mon Dieu !  J’ai failli me faire renverser toute la planète sur ma tête.  Le monsieur n’a multiplié les vitesses ’à la fin de mes observations. Dès lors, je me demandais d’où un tel chauffeur qui est sensé respecter et écouter  les quelques soucis de ses passagers, tirait sa grossièreté contre ma personne : ‘’ Je conduis comme je veux. Je sais bel et bien que mon taximètre ne fonctionne pas et quel est ton problème dans ça….Tu ne peux rien contre moi et si tu veux, tu peux descendre de mon taxi,’’ s’exclamait-il.

Dans le souci de limiter mes échanges avec le chauffeur, les autres passagers m’ont calmé  en me faisant comprendre que le chauffeur n’avait pas le droit d’agir ainsi. 

Pire, le véhicule nous lâche à une dizaine de kilomètres de la rentrée de Boffa  en pleine brousse pour faute de carburant. Heureusement que cette route est moins fréquentée par les coupeurs de routes qui endeuillent de nos jours de nombreuses familles.

Malgré le billet déjà coupé au départ à Boké, il m’a fallu emprunter un autre taxi pour pouvoir rallier Conakry.

Par ce billet de blog, j’interpelle les syndicats des transporteurs routiers de cette ligne afin de veiller sur la moralité des chauffeurs qui pratiquent cette route. Car, selon des témoignages, de nombreux accidents qui se sont déroulés sur la nationale Conakry Boké sont l’effet de l’indiscipline et le manque de maitrise de certains chauffeurs. Ce témoignage vise également à attirer l’attention des autorités administratives et policières sur ce qu’en durent les citoyens sur le long des trajets avec certains chauffeurs. En le faisant, vous auriez contribué à la préservation des vies et de la dignité humaine.

 

Affaire à suivre…..    

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